Les nouveaux comiques...

France Tell a écrit:

Des répétitions dans une excellente ambiance, où l'on s'amuse bien. C'est assez déshabillé
...
Le plus drôle, c'est que la pièce ne sera peut-être pas jouée, à l'arrivée.

Intéressant comme méthode de simuler une pièce pour pouvoir s'adonner aux joies du sexe ..

Dav a écrit:

France Tell a écrit:

Des répétitions dans une excellente ambiance, où l'on s'amuse bien. C'est assez déshabillé
...
Le plus drôle, c'est que la pièce ne sera peut-être pas jouée, à l'arrivée.

Intéressant comme méthode de simuler une pièce pour pouvoir s'adonner aux joies du sexe ..

Va falloir qu'elle nous crache le morceau !

Citation :

C'est assez déshabillé, Des répétitions de simuler s'adonner aux joies du sexe Va falloir qu'elle nous crache le morceau!

"J’en peu plus !...A lire le forum de l’Agora !
Je vais me coucher !
J’espère que ma moitié n’a pas la migraine ce soir !"

Admiratrice a écrit:

Dav a écrit:

France Tell a écrit:

Des répétitions dans une excellente ambiance, où l'on s'amuse bien. C'est assez déshabillé
...
Le plus drôle, c'est que la pièce ne sera peut-être pas jouée, à l'arrivée.

Intéressant comme méthode de simuler une pièce pour pouvoir s'adonner aux joies du sexe ..

Va falloir qu'elle nous crache le morceau !

Rôoooh la la ! Vous confondez tous l'art et le sexe !

Au départ c'est de l'impro sur les réactions de personnes confrontées à une scène inhabituelle. Un thème a été choisi, inspiré d'une série télé allemande sur Internet. (D'autres thèmes avaient été proposés, c'est celui-là qui a été retenu, j'y peux rien, et ce n'est pas moi qui l'ai suggéré). Personne ne comprenant l'allemand dans l'équipe, nous ne pouvions pas être vraiment influencés par les réactions réelles des gens dans les morceaux que nous avons visionnés.

L'impro portait sur les réactions de passants qui voient une jeune femme se promener dans la rue en chaussures et en sac à main. Nous pensions ce sujet très pauvre, par rapport à une scène d'agression brutale par exemple, mais les extraits que nous avons étudiés montraient une grande richesse de comportements cachés.

Il y a donc eu double travail : montrer ce qui est exprimé et ce qui se cache dessous, en improvisant ce qui se passe pendant et surtout après, quand la jeune femme a disparu au coin de la rue. C'est là que le délire des acteurs commence vraiment. Quelquefois, ça part en sucette, d'autres fois, c'est hilarant, avec toutes les nuances imaginables entre les deux.

L'action s'est enrichie aussi de ce qui se passe avant. Par exemple, une personne interviewée exprime ce qu'elle ferait si une pareille chose lui arrivait (du genre j'appellerais la police, ou je m'accrocherais à la fille des quatre mains), et quand elle ne s'y attend plus, cette personne (acteur ou spectateur) est mise tout-à-coup en situation réelle. Le mieux, vu l'âge d'une partie des acteurs, c'est que nombre d'entre eux ont été piégés alors qu'ils étaient prévenus !

Pour cela, nous avons fait entre autres quelques exercices de théâtre invisible en extérieur. (C'est du théâtre, joué par des acteurs, mais les gens dans la rue ne le savent pas et croient assister à une scène réelle). L'une d'entre nous a été désignée pour jouer la dame pas frileuse. Une partie de l'équipe a joué les accompagnateurs, comme dans la série allemande, et d'autres ont joué les passants, parmi de vrais promeneurs. Avec en particulier pour mission d'assurer discrètement la sécurité de leurs collègues.

La deuxième partie du travail, en cours, consiste à rassembler le matériel accumulé et à en extraire de quoi construire un spectacle cohérent, écrit et mis en scène pour de bon. L'objectif n'est pas de monter une vraie pièce mais d'apprendre à fabriquer un spectacle sous forme de reportage, ou sous toute autre forme si une approche originale se dégage de tout cela. Nous nous disputons pour savoir si la fille doit se balader nue sur la scène ou s'il faut seulement évoquer ou suggérer l'action.

Je pense personnellement que cette seconde approche est la meilleure. Toutefois, si une telle pièce devait être montée, il serait amusant que la fille nue se montre à la sortie du théâtre, dans le flot des gens qui s'en vont, histoire de relier la fiction au réel.

Comme ce n'est pas une vraie pièce, il n'y a pas un auteur et un metteur en scène mais des auteurs et des metteurs en scène. Chacun à tour de rôle doit assumer ces casquettes. Le ton peut donc changer de tout au tout d'une scène à l'autre. C'est de l'apprentissage, je le répète ! (C'est aussi ce qui ruine toute chance d'en faire un jour une pièce réelle, à moins que l'un d'entre nous décide de la réécrire intégralement. Je souhaite bien du plaisir à qui s'en chargera ! Le thème se prêtait très bien à l'exercice, mais quant à en tirer un vrai spectacle, c'est une autre paire de manches...).

Pour vous faire une petite idée de ce genre de travail, imaginez (sous forme de post) les réactions de chaque participant de FoPo.org s'il croisait une fille nue dans la rue, chacun selon l'identité sous laquelle il se présente.
Par exemple Stahler croisant une Noire exquis, Der K confronté à une EG hyper sexy, mo2 surprenant ainsi la teigne qui lui sert d'avatar, etc.

Citation :

L'impro portait sur les réactions de passants qui voient une jeune femme se promener dans la rue en chaussures et en sac à main. Nous pensions ce sujet très pauvre, par rapport à une scène d'agression brutale par exemple, mais les extraits que nous avons étudiés montraient une grande richesse de comportements cachés.

Et c'est qui , la gonzesse à poil ?

Admiratrice a écrit:

Citation :

L'impro portait sur les réactions de passants qui voient une jeune femme se promener dans la rue en chaussures et en sac à main. Nous pensions ce sujet très pauvre, par rapport à une scène d'agression brutale par exemple, mais les extraits que nous avons étudiés montraient une grande richesse de comportements cachés.

Et c'est qui , la gonzesse à poil ?

J'ai dit une jeune femme choisie parmi nous.

Dans les vidéos, les allemandes ont entre 20 et 25 ans. Place aux jeunes, donc ! Mon rôle (d'encadrante) dans l'équipe est plutôt pédagogique. Je m'occupe aussi de débloquer les situations intimidantes à l'occasion, par tout moyen utile.

Citation :

Je m'occupe aussi de débloquer les situations intimidantes à l'occasion, par tout moyen utile.

Ah booon ?
Et quels moyens ? raconte , il faut te tirer les vers du nez !

Admiratrice a écrit:

Citation :

Je m'occupe aussi de débloquer les situations intimidantes à l'occasion, par tout moyen utile.

Ah booon ?
Et quels moyens ? raconte , il faut te tirer les vers du nez !

Il existe des exercices pour cela.

Par exemple, les acteurs se mettent en position neutre : aucune expression, aucun sentiment. Ils déambulent au hasard sur la scène en occupant bien l'espace. A un signal donné, ils s'arrêtent et repèrent la personne qui se trouve le plus face à eux. Toujours en positon neutre, ils se dirigent l'un vers l'autre et se serrent très fort dans leurs bras. Puis ils font le serpent autour de leur partenaire. C'est à dire qu'ils se caressent mutuellement de tout leur corps. Toujours en attitude neutre et pas question de rire ni d'exprimer quoi que ce soit !

Cela se termine par une étreinte, les yeux dans les yeux. Ensuite la déambulation reprend, jusqu'au prochain partenaire. Homme ou femme, jeune ou plus âgé, on ne choisit pas son partenaire. C'est souverain contre la réticence à toucher l'autre !
Dans une variante, on saisit la main ou le poignet du partenaire et on la promène n'importe où sur son propre corps, sans s'arrêter nulle part et sans éviter pudiquement ce qui se trouve sur la trajectoire.

Pour la nudité, c'est un peu différent, mais il suffit souvent de donner l'exemple et tout s'arrange. N'oublions pas que les acteurs sont des exhibitionnistes professionnels, à leur manière. Il suffit donc d'un déclic.

Dav, toujours là quand on parle de sexe, c'est affligeant

Citation :

Dav, toujours là quand on parle de sexe, c'est affligeant

Pourquoi "affligeant" ? Vous le prenez pour un cureton ?

Citation :

C'est à dire qu'ils se caressent mutuellement de tout leur corps.

Dans une variante, on saisit la main ou le poignet du partenaire et on la promène n'importe où sur son propre corps, sans s'arrêter nulle part et sans éviter pudiquement ce qui se trouve sur la trajectoire

Admiratrice a écrit:

Citation :

Dav, toujours là quand on parle de sexe, c'est affligeant

Pourquoi "affligeant" ? Vous le prenez pour un cureton ?

Citation :

C'est à dire qu'ils se caressent mutuellement de tout leur corps.

Dans une variante, on saisit la main ou le poignet du partenaire et on la promène n'importe où sur son propre corps, sans s'arrêter nulle part et sans éviter pudiquement ce qui se trouve sur la trajectoire

Tente l'expérience avec tes collègues de travail, tu me raconteras ensuite à quel point c'est érotique.

Ce n'est tout de même pas pire que le baiser de cinéma ! Personne ne dit rien en voyant deux acteurs s'embrasser comme s'ils s'adoraient et que nul ne les regardait faire, alors que le matin même, parfois, ils ne s'étaient encore jamais rencontrés.

Entre un baiser passionné d'un type (ou d'une fille) qui ne m'est rien et une main plaquée sur ma poitrine ou ailleurs, mon choix est vite fait, personnellement. Une main n'a jamais une haleine de phoque.

Et de toute façon c'est joué, ce n'est pas vécu.

Admiratrice a écrit:

Pourquoi "affligeant" ? Vous le prenez pour un cureton ?

Non, un Bidochon.

pôv nain de jardin républicain ! toutle monde se moque de lui ! Il est petit et comme tous les petits, c'est un teigneux !! Kiosk ! Tu n'as pas honte de t'attaquer à un homme presque à terre ! Critiqué par les médias, trahi par sa Cécilia, en baisse dans les sondages, un Chirac qui lui met des batons (petits ) dans ses courtes jambes, des d'jeun's qui lui font bouffer son képi, et un Galouzeau de Villepin qui vient l'humilier de son physique à la Baule ! C'est beaucoup pour un si petit d'homme ! Toutes ces souffrances expliquent tant de hargne !Kiosk, tu es vraiment sans pitié ! Alors pour répondre à une de tes affiches je n'ai qu'un conseil à lui donner : Cours Nico, cours plus vite, cours très loin de l'Elysée !

Atai a écrit:

Admiratrice a écrit:

Pourquoi "affligeant" ? Vous le prenez pour un cureton ?

Non, un Bidochon.

nonnn ! ça n'existe plus les curetons ! Disons que tu dois être un peu ermite à tes heures !

Kiosk a écrit:

Vive la concurrence !

Mais c'est très très ultra libéral ce mot ! Et tu acceptes que le fruit de ton imagination te soit volé ? C'est de l'espionnage artistique ! MAis dans quel monde vivons nous ? :shaking:

Bravo Kiosk ! Toi et ta petite camarade de jeu êtes confrontés à la gloire !
Dommage que des malhonnêtes s'approprient cette création sans vergogne pour en retirer quelques succès auprès des copains ou des copines ! Pire que certains contrefacteurs !
Allez continue ! Justice te sera rendu car nous sommes des dizaines à pouvoir témoigner que Vous deux, Kiosk en particulier, êtes les géniteurs de cette affiche à succès ; affiche tirée à 36 exemplaires couleurs sur une excellente imprimante et qui trônent sur les murs de tous les bureaux de mon lieu de travail !

Quelquefois, le message à faire passer est plus important que le petit ego de son auteur, non ?

« Bonsoir tout le monde ! »

Je cherche un avion charter dans ce genre en urgence…

Pour transporter ces messieurs, voici les têtes des futurs délocalisés en terre étrangère.

oscar lariviere a écrit:

« Voici un comique de droite de poids ! »http://infoblog.samizdat.net/page-2751.html

Je nage, sans doute encore, à contre-courant mais je partage un peu l'analyse de ce Monsieur Balkany avec certaines réserves, toutefois, qu'il serait long de développer, mais quelques précisions s'imposent quand même dans une liste à la Prévert : éducation dérisoire ou mal fagotée fournie par des parents occupés à d'autres idées, d'autres intérêts, aveuglement des institutions ou plutôt : démission ! (et ceci depuis des années) des responsables en charge de l'éducation, instituteurs, professeurs plus enclins à gérer leur propre famille et leurs propres problèmes (j'allais dire : à choisir leur propre caviar) qu'à faire apprendre "la vie" et qu'à instruire les enfants et les jeunes ados assoiffés de connaissance...
Bordel... ! la vie change, le monde change, le nul est comdamné. Si en plus on est noir, on a tout faux : on va finir sous les ponts !
Bon j'arrête là : ma fille, prof de latin, de français, LEA, maitrise etc... commence à me gronder !

Citation :

Je nage, sans doute encore, à contre-courant mais je partage un peu l'analyse de ce Monsieur Balkany

"La vraie valeur d'un homme se détermine d'abord en examinant dans quelle mesure et dans quel sens il est parvenu à se libérer du moi."

oscar lariviere a écrit:

Citation :

Je nage, sans doute encore, à contre-courant mais je partage un peu l'analyse de ce Monsieur Balkany

"La vraie valeur d'un homme se détermine d'abord en examinant dans quelle mesure et dans quel sens il est parvenu à se libérer du moi."

Me libérer de "mon moi" ? mais çà veut dire quoi, çà ?
Mon moi est à moi comme la cerise est à l'eau de vie ! pourquoi devrais-je me sentir prisonnier de ce qui constitue ma personnalité ?
Je dis ce que je pense .. et je pense qu'est-ce que je dis... ;-)

Cadet Malo a écrit:

oscar lariviere a écrit:

« Voici un comique de droite de poids ! »http://infoblog.samizdat.net/page-2751.html

Je nage, sans doute encore, à contre-courant mais je partage un peu l'analyse de ce Monsieur Balkany avec certaines réserves, toutefois, qu'il serait long de développer, mais quelques précisions s'imposent quand même dans une liste à la Prévert : éducation dérisoire ou mal fagotée fournie par des parents occupés à d'autres idées, d'autres intérêts, aveuglement des institutions ou plutôt : démission ! (et ceci depuis des années) des responsables en charge de l'éducation, instituteurs, professeurs plus enclins à gérer leur propre famille et leurs propres problèmes (j'allais dire : à choisir leur propre caviar) qu'à faire apprendre "la vie" et qu'à instruire les enfants et les jeunes ados assoiffés de connaissance...
Bordel... ! la vie change, le monde change, le nul est comdamné. Si en plus on est noir, on a tout faux : on va finir sous les ponts !
Bon j'arrête là : ma fille, prof de latin, de français, LEA, maitrise etc... commence à me gronder !

Vous faites bien de dire " un peu ". J'espère qu'il s'agit d'un très petit peu. L'avez-vous noté ? Balkany ne s'offusque pas du tout de la tournure de la question. Comment avez-vous réussi à éloigner les pauvres du centre vcille ? Où ils font désordre.

Kiosk a écrit:

Cadet Malo a écrit:

oscar lariviere a écrit:

« Voici un comique de droite de poids ! »http://infoblog.samizdat.net/page-2751.html

Je nage, sans doute encore, à contre-courant mais je partage un peu l'analyse de ce Monsieur Balkany avec certaines réserves, toutefois, qu'il serait long de développer, mais quelques précisions s'imposent quand même dans une liste à la Prévert : éducation dérisoire ou mal fagotée fournie par des parents occupés à d'autres idées, d'autres intérêts, aveuglement des institutions ou plutôt : démission ! (et ceci depuis des années) des responsables en charge de l'éducation, instituteurs, professeurs plus enclins à gérer leur propre famille et leurs propres problèmes (j'allais dire : à choisir leur propre caviar) qu'à faire apprendre "la vie" et qu'à instruire les enfants et les jeunes ados assoiffés de connaissance...
Bordel... ! la vie change, le monde change, le nul est comdamné. Si en plus on est noir, on a tout faux : on va finir sous les ponts !
Bon j'arrête là : ma fille, prof de latin, de français, LEA, maitrise etc... commence à me gronder !

Vous faites bien de dire " un peu ". J'espère qu'il s'agit d'un très petit peu. L'avez-vous noté ? Balkany ne s'offusque pas du tout de la tournure de la question. Comment avez-vous réussi à éloigner les pauvres du centre vcille ? Où ils font désordre.

A ce sujet, j'ai regardé un truc à la télé hier soir (d'un Monsieur Américain assez enveloppé avec une casquette de base-ball et une barbe avancée) qui parlait très ouvertement de la peur des Américains, du déménagement des blancs Américains vers la banlieue pour laisser les centres ville aux noirs... et j'ai pensé à l'interview bidon de M. Balkany.
Je crois que cet interview n'avait qu'un seul but : celui de se moquer de la société Française en général.